Modèle VAN de "une croix le temps d'un thé" brodé en 1 fil sur un fil sur de la toile 16 fil...

J'ai adoré broder ce modèle en miniature, et tant que mes yeux me le permettront je crois que je vais continuer à me challenger sur du mini...

Ca vous dit de partir en van et faire du surf?

Entre drame (souvent) et comédie (parfois), nous découvrons dans ce roman la vie de Rose 105 ans et croyez moi, c'est pas souvent gai! Heureusement pour elle, parmi toutes les ordures rencontrées dans sa vie, certains personnages plus solaires la maintienne à flot.

Son amour de la vie, de la cuisine et l'amour et de la vengeance lui permet de survivre à toutes les souffrances et les drames de sa vie et cette vie cabossée en fait le personnage drolatique de centenaire un peu "racaille" du roman...
Agréable à lire, souvent bien documenté mais mis à part Rose, les personnages croisés manquent de profondeur et les agissements manquent de vraisemblance.
Ce ne sera pas une lecture inoubliable mais un bon moment passé tout de même...
Le fil conducteur autour de la cuisine, des aliments et des recettes est très original...

Poignant et inoubliable!
Une relation père-fille oppressante et perverse présentée uniquement du point de vue de la fille Julia Alveston, que tout le monde appelle Turtle.
Son personnage est plus que complexe à comprendre et personne ne le peut. Mes sentiments ont joué aux montagnes russes pendant toute la lecture de ce texte plutôt dérangeant.
Turtle oscille entre amour et haine, loyauté et rejet, admiration et mépris pour cet homme qui prétend tout lui donner mais lui arrache peu à peu le moindre fragment de vie et de liberté... Dans tout les cas on sait que ça ne peut pas finir comme un roman à l'eau de rose!
Les quelques rencontres que Turtle fait envers et contre tout à l'extérieur et les relations qu'elle parvient à nouer seront le départ d'un sursaut de vie, d'une envie de se battre pour vivre.

Whaouuuuuuuuuuuuu....

Plus de 4 mois de désertion... je n'en reviens pas... bon en même, beaucoup de changements dans ma vie personnelle, moins de création, moins de lecture et beaucoup de nouvelles expériences...

Je reviens pour vous parler un peu lecture du coup.

Je m'y remets doucement...

Pour l'heure, un petit classique!

Roman social fascinant!
Célestine nous raconte ses expériences de femme de chambre à Paris et en Province.
Nous découvrons par sa bouche les moeurs de l'époque, les relations maîtres/domestiques, celles entre domestiques, les difficultés de placement, la place des femmes, le "droit de cuissage".
Célestine est surprenante, sèche mais aussi passionnée, drôle, parfois cruelle mais toujours rebelle et en quête de liberté.
Une immersion pas toute rose dans le monde petit bourgeois du XIXème siècle.
Un petit bijou!!!

Je voulais vous parlez de la fin de la Saga "Les Déracinés" mais je suis très surprise de ne pas retrouver le tome 3 ici!!! Très étrange, j'étais pourtant persuadée de l'avoir posté... 

Bon, je me rattrape!!! J'ai lu le tome 3, "Et la vie reprit son cours" en juin 2020, il est donc sorti en poche chez Pocket depuis.

Très jolie lecture très addictive comme les deux premiers tomes.
La plume est toujours aussi précise sur la description des paysages et des personnages... L'impression d'y être, de sentir les odeurs dominicaines et celle de connaître les personnages depuis longtemps.
Les parcours de Alma, Marcus, Ruth et de leur entourage est riche et pleins de rebondissements.
Comme pour le tome 2, l'histoire des personnages étant étroitement liée aux évènements historiques contemporains, j'aurais envie de passer moins vite sur certains de ces évenements même si je suis consciente que chaque tome couvre une longue période.
Mais comme le style de l'autrice se lit très bien et ne comporte pas de longueurs, au final, le roman semble presque trop court.... de quoi languir en attendant fébrilement le tome 4....

Et donc j'ai attendu le tome 4 et il est arrivé en avril 2021! Aussitôt reçu, aussitôt lu (oui je sais, je suis en retard dans mes avis... vous n'avez même pas idée!)

Une fin de saga dans l'émotion et la nostalgie...
Cette quadrilogie gardera une place particulière dans ma vie de lectrice grâce au parcours de l'ensemble des personnages au travers des décennies et leur encrage dans l'Histoire avec un grand H.
Mon tome préféré reste le premier car plus dense et constitue l'origine de ce qui construira, cette famille et cette communauté.
Vous aimez les sagas familiales, l'histoire, les questions de société? Vous êtes curieux de découvrir un ou plusieurs aspects méconnus de l'histoire des colons juifs en République Dominicaine? Je vous invite à foncer!

Mr Mashiba, chef d'entreprise est retrouvé mort empoisonné par le café qu'il vient de boire... C'est sa maîtresse qui le découvre alors que sa femme est partie quelques jours chez ses parents...
Peu de suspects, de potentiels mobiles, pas d'indices à priori, et des alibis inattaquables, qu'a t il bien pu se passer?
Les enquêteurs sont d'un respect et d'une politesse exceptionnels envers les suspects (nous sommes trèèèèèès loin des polars américains!), tout est dans le raffinement, dans la recherches des indices et l'étude des personnalités... ce côté basé sur le respect, l'observation, l'étude des détails m'a fait beaucoup pensé à un bon Hercule Poirot, l'égo en moins!
Jolie découverte! Une vraie envie de découvrir plus de littérature asiatique.

Fidèle à ce que j'ai pu lire sur les autres commentaires avant de l'emprunter à ma bibliothèque!
L'autrice nous livre un récit bouleversant à mi-chemin entre le récit autobiographique et un récit journalistique.
En 1992, en Louisiane, un petit garçon de 6 ans, croise le chemin de Ricky Langley, pédophile. Après 3 jours de recherches mobilisant les habitants du quartier dont Langley et les forces de police, il avoue. Incarcéré dans le couloir de la mort, la partie adverse demande la peine de mort.
L'autrice, stagiaire au barreau à l'époque, va suivre cette affaire. Elle même victime de pédophilie et d'inceste, elle expose ses interrogations, ses doutes, ses blessures et les parallèles qu'elle dresse entre les deux affaires.
Les thèmes du pardon et de la peine de mort sont au centre de la réflexion. L'affaire Langley ébranle ses convictions et la prend aux tripes.
Peut-on être objectif quand une affaire nous touche d'aussi près?
Le pardon est-il possible? le statut d'ancienne victime du bourreau atténue-t-il l'horreur?
Ecrit avec beaucoup de pudeur et d'analyse, sans larmoiement et avec beaucoup d'intelligence.

Ce roman avait tout pour me plaire ... une saga familiale, une vieille bâtisse, un fantôme, une colonie d'artiste...
Et il m'a plu!
On parcourt 100 ans de l'histoire d'une propriété de la banlieue de Chicago: Laurelfield, réputée hantée par Violet, l'aïeule qui se serait suicidée.
L'originalité est que nous la découvrons à rebours de 2000 à 1900. La moitié du roman se passe en 1999/2000. Zee, fille de la propriétaire de Laurelfield, et son mari Doug emménagent dans la remise.
Zee enseigne à l'Université, Doug essaye vainement d'écrire sur un poète oublié, Edwin Parfitt qui aurait vécu à Laurelfield. Il est persuadé que le grenier doit encore receler des archives mais ni Zee ni sa mère Grace, ne semblent vouloir le laisser aller voir...
L'ambiance et tendue et se tend encore avec l'arrivée du demi-frère de Zee et de sa femme Miriam, une artiste excentrique. Des alliances se créent, des langues se délient... le décor est planté et les mystères sont posés.
1955 : Grace et son premier mari George habite Laurelfield après la fermeture de la colonie d'artiste. Mariage récent qui s'annonce malheureux et violent. Grace passe son temps dans le grenier à observer son mari, les domestiques et à fouiller les archives de la colonie... George est volage, alcoolique et violent mais Grace se persuade qu'elle ne veut que lui.
1929 : le père de Grace menace de fermer la colonie d'artistes de Laurelfield. Parfitt le poète, , Horn la star de cinéma muet, Silverman la peintre, écrivains, sculpteurs, chorégraphe et Samantha la régisseuse cherchent une solution pour le faire changer d'avis.
1900 : Juste avant le début de la construction de Laurelfield, on découvre la fragilité de Violet en épilogue.
J'ai lu beaucoup de critiques très moyennes disant que le roman était ennuyant... Alors, effectivement, si vous cherchez de l'action, passez votre chemin. La plume n'est pas non plus extraordinaire. Mais la construction est intelligente et j'ai beaucoup aimé recoller les morceaux de l'histoire: les grandes lignes mais aussi les anecdotes, les détails, l'ambiance de la maison et ce grenier qui devient presque un témoin de tout ce qui a pu se passer dans cette maison... ce qui est su et ce qui ne le sera jamais...

Un roman qui se lit assez bien et assez vite...
Astrid, revient habiter chez sa mère après sa cure de désintoxication. Après avoir fui Londres, elle essaye, dans cette petite ville du bord de mer, de se reconstruire et d'oublier son passé.
On découvre dès le début qu'elle est observée, détestée et menacée. L'ambiance est pesante et on se méfie rapidement de tout le monde. Il faut se rendre à l'évidence, Astrid doit rendre des comptes!
J'ai apprécié ma lecture jusqu'au moment où j'ai eu l'impression de lire un scénario pour un téléfilm de la 1 ou la 6. L'intrigue perd en crédibilité sur le dernier tiers du roman ce qui pénalise grandement le plaisir de lecture.
C'est un peu dommage car l'histoire était prometteuse.
Je me moquais un peu de ce qui pouvait lui arriver, j'avais juste envie de savoir ce qu'elle avait pu faire pendant ses heures sombres...

Lu également dans le cadre du Club des Noctambules...